mardi 14 août 2012

MARVIN GAYE Sparrow

MARVIN GAYE
Here My Dear

Label : Motown
Année : 1979
Face A : Here, My Dear (2:48) - I Met a Little Girl (5:03) - When Did You Stop Loving Me, When Did I Stop Loving You (6:17) - Anger (4:04)
Face B :Is That Enough (7:47) - Everybody Needs Love (5:48) - Time to Get It Together (3:55)
Face C : Sparrow (6:12) - Anna's Song (5:56) - When Did You Stop Loving Me, When Did I Stop Loving You (Instrumental) (6:03)
Face D : A Funky Space Reincarnation (8:18) - You Can Leave, but It's Going to Cost You (5:32) - Falling in Love Again (4:39) - When Did You Stop Loving Me, When Did I Stop Loving You (Reprise) (0:47)
Genre : Deep, deep soul
Diffusé dans L'Inventaire n°3 :  Sparrow

L'un des tout derniers enregistrements de Marvin Gaye pour la Motown... Un véritable concept-album écrit pour d'étranges raisons : les royalties devaient lui permettre de régler les comptes de son divorce avec Anna Gordy. Du coup, l'essentiel des chansons retrace son histoire avec son épouse, de leur rencontre au déchirement, additionné de quelques introspections tout aussi douloureuses sur les démons qui rongeaient Marvin Gaye (culpabilité religieuse, colère, etc). Même si ce double LP semble se terminer sur une note d'espoir (Falling in love again), il constitue une longue complainte, un bloc de confessions à fleur de peau, heureusement transcendé par le génie musical de Marvin Gaye. Les ballades somptueusement arrangées côtoient quelques pièces de slow-funk qui donnent au final une œuvre dont la richesse réclame plusieurs écoutes. 
L'album sera très mal accueilli par le public et par une grande partie de la critique. Il a depuis été réévalué à la hausse et, même s'il se suffit largement à lui-même, réédité sur un CD qu'on a cru bon de gaver de prises alternatives, remixes et inédits...  



La pochette, au kitch gallo-romain particulièrement prononcé (la statue de Marvin Gaye tourne le dos à deux couples symbolisant l'amour, devant ce qui ressemble à un palais de justice en proie aux flammes de l'apocalypse...) est signée John Kosh, redoutable designer à qui l'on doit, entre autres, la pochette d'Abbey Road des Beatles.

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