vendredi 15 novembre 2013

THE EASYBEATS Land Of Make Believe

THE EASYBEATS
Friday On My Mind (Compilation)

Label : Fan Club (New Rose)
Année : 1985
Face A : 
Friday On My Mind - Pretty Girl - Who'll Be The One - Remember Sam - I'll Make You Happy - You, Me, We Love - Do You Have A Soul - Heaven And Hell    
Face B :

Made My Bed, Gonna Lie In It - Good Times - Lisa - She's So Fine - Land Of Make Believe - Sorry - River Deep, Mountain High - Saturday Night - Hello, How Are You
Genre : Pop 60's
5° morceau de L'inventaire 20 : Land Of Make Believe

David Bowie a repris leur Friday On My Mind sur son album Pin-up. A l'époque, tout le monde avait le 45t des Easybeats, même ma mère... 
Malheureusement, ce succès planétaire n'eut guère de suite et on se demande bien pourquoi. D'aucuns prétendront que les origines australiennes du groupe leur interdisait de lutter à armes égales avec les Beatles et les Stones, mais alors comment expliquer ce premier (et dernier) succès, qui les amena d'ailleurs à s'installer à Londres dans l'espoir d'intégrer la déferlante ?
C'est d'autant plus absurde et dommage qu'à l'écoute de cette compilation, sortie en 85 sous le label Fan Club (une division de New Rose tout spécialement dédiée à l'exhumation des vieilles gloires), on se rend compte que le groupe en avait sous la semelle. De fait, si parmi les quelques 17 titres qui la constituent, rares sont ceux qui ont trouvé leur place dans les charts de l'époque, l'album ressemble aujourd'hui à un catalogue de ce que la pop sixties pouvait avoir de plus excitant : rythmiques seiches et tranchantes, riffs de guitares efficaces (Made My Bed, qui figurait en face B de Friday on my mind aurait aussi bien pu lui damer le pion) et ces vocaux de Stevie Wright qui, sans être un grand technicien, apporte la même énergie irrésistible dans les graves et les aigus. 
A l'exception de rares reprises (ici le River Deep, Mountain High cher à Ike & Tina Turner, dans une version moins soul et plus électrique), les compositions sont signées Vanda et Young, les deux guitaristes qui, pour se venger de leur insuccès, deviendront producteurs dans les années 70 du groupe des deux petits frères Young. Une formation bruyante et talentueuse appelée AC/DC...
Les vinyles étant particulièrement coton à trouver, nous recommanderons pour une fois le double CD paru en 1996 (et réédité depuis) sous le titre The Definitive Anthology. L'objet offre une soixantaine de titres qui montrent l'étendue des influences bien digérées du groupe (rock'n'roll, rythm'n'blues, mersey beat, etc). Il contient en plus un livret de 50 pages qui retrace l'histoire des Easybeats. Le meilleur résidant dans le "track by track", une revue détaillée des chansons par l'une des deux âmes du groupe, le guitariste Harry Vanda qui fait preuve de beaucoup d'humour et de distance par rapport à cette carrière avortée.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire